Le mur est un espace avec lequel nos corps dialoguent au quotidien. Les murs bordent la circulation dans nos espaces. Il fait émerger un répertoire de gestes variés et contrastés : frôler, caresser, frapper, s'appuyer, glisser, se blottir, prier, s'adosser, toquer, se cogner...
Il y a de l'ambivalence dans un mur. Il peut être à la fois hostile et protecteur. Il peut être un instrument de contrôle, d'intimidation, d'enfermement, d’exclusion, d’interdiction… Il peut aussi devenir une fondation, un refuge, un abri, une limite, une protection... Il peut symboliser une difficulté à dépasser, une impasse à déjouer, une crise à traverser.
L'objet-mur semble avoir la double vocation de nous arrêter et de nous relancer en mouvement. Objet-biface, il pose une frontière et délimite deux espaces de chaque côté du mur : dedans / dehors, intime / publique, soi / autre, objet / humain, mobilité / immobilité.
Si comme Tobie Nathan, on se prend à l'envisager comme une peau, une membrane vivante... Il ne représente plus seulement une séparation contre un monde qui peut agresser mais un espace « entre » où il y a rencontre et qui convoque notre présence. Il peut se transformer en surface de projection pour déployer nos imaginaires.
A la maison d'arrêt de Caen (14)
Octobre et novembre 2019
Ateliers pluridisciplinaires danse, son et vidéodanse
Dans le cadre de la programmation culturelle mise en place par les Services Pénitentiaires d'Insertion et de Probation du Calvados à la Maison d'arrêt de Caen.
Cette action s'inscrit dans le cadre de la convention régionale Culture / Justice
Dans les écoles élémentaires
Janvier à mai 2017 : ateliers avec des enfants d'écoles primaire
Dans le cadre du portail éducative de la Ville de Pantin (93)
Performances participatives avec des enfants
le 9 juin 2017 au CND (93) et le 14 juin 2017 au Shed's (93)
Dans le cadre du Printemps de la Culture de la Ville de Pantin (93)
Mai 2018 : avec des enfants de l'école maternelle Joséphine Baker à Pantin (93)